PARIS, 30 juin 2004 - L'Office national des forêts (ONF) a enregistré une perte de 60 millions d'euros l'an passé après 88,4 millions d'euros en 2002, a indiqué l'établissement public mercredi en présentant son rapport d'activité 2003.
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Malgré un prix moyen du bois encore "très faible" (26,4 euros/m3), le chiffre d'affaires s'est établi à 489,1 millions d'euros. Les ventes de bois des forêts appartenant à l'Etat ont représenté "plus de 171 millions d'euros" et les prestations de services 150 millions d'euros. L'ONF escompte une perte de 25 millions d'euros cette année et un retour à l'équilibre en 2005, a confirmé le directeur le directeur général de l'établissement public, Pierre-Olivier Drège, en présentant le rapport à la presse.
L'ONF prévoyait initialement une perte de 72,5 millions d'euros en 2003, a-t-il précisé. Il s'est sorti de l'ornière dans laquelle l'avaient plongé les tempêtes de 1999 et une crise sociale interne, selon lui. Il a réduit ses effectifs (11.000 agents et ouvriers forestiers) de 2% par an "contre 0,7% en moyenne dans l'ensemble de la fonction publique". L'ONF gère 4,5 millions d'hectares de forêt publique française (forêts domaniales appartenant à l'Etat et forêts communales). Près des 3/4 des forêts françaises (15 millions d'hectares au total) sont privées.
6,5 millions de m3 de bois issu des forêts domaniales ont été vendus en 2003, 26% de plus qu'en 2002. "Le niveau (de ventes) qui était enregistré avant les tempêtes de 1999 a été retrouvé tout en maintenant intact le capital (de régénération) de la forêt", a souligné M. Drège.